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Jean-Pierre Dunal - La Voie du Soi-Regard, Eveil et Plénitude de l'Être

L'AUTEUR

Qui suis-je ? Spiritualité - Connaissance de Soi - Bien-être Recherche intérieure - Éveil de la Conscience - Clairevoyance Plénitude de l'Être


"Hommage à la Terre, Hommage à Gaïa"

(Vidéo mise en ligne le 11 juin 2020)


La Voie du Soi Regard, Vidéo 57


"Comprendre clairement

la nature du mental,

pour comprendre les causes de

nos souffrances psychologiques"

(mise en ligne le 9 septembre 2022)


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A propos de l'auteur


Photo Jeff


Des textes de l’auteur :

- La Plénitude

- La « Joie sans cause »

- Le défi de vivre ensemble. Par A.B. (professeur en philosophie)


Jean-Pierre Dunal


Je vous invite à me contacter par email, si vous souhaitez aborder certains sujets de la vie ou converser tout simplement. Je serai ravi de partager avec vous ces moments et pourquoi pas apporter quelques lumières à certaines de vos questions : jeanpierre.dunal@gmail.com

J'anime également des stages (en petits groupes ou en individuel) de réflexion, discussion, questions, d'éveil... Reportez-vous à la page "Stages".


L’auteur

D’origine Française, je suis né à Tunis. Je foule le sol de France pour la première fois à l’âge de deux ans. Je vis actuellement dans le sud de la France. Quelle drôle d’expérience que cette vie terrestre, n’est-ce pas ?


Durant toute ma petite enfance et mon adolescence passée dans la banlieue Parisienne, j’éprouvais un sentiment de perdition, face à ce monde agité et violent. J’avais les yeux ouverts, je voyais les gens, je voyais le monde mais je ne le comprenais pas. Combien de fois me suis-je demandé: « Mais qu’est-ce que je fais ici? ». Ni les comportements, ni les idées, ni les actes de mes semblables ne trouvaient de cohérence à mes yeux. Jamais ce sentiment de perdition ne m’a lâché durant toute mon adolescence. Jamais aucune aventure, sociale, sentimentale, ni même artistique, n’a pu recouvrir ou dissiper ce profond tourment.

Ce sentiment de perdition était de toute évidence l’expression de mon incompréhension face à ce monde, face à la vie, face à l’être que j’étais. J’avais soif de lumière, de compréhension, mais j’avais également besoin d’harmonie, de paix, de douceur de vivre.


Beaucoup de questions hantaient mon esprit et je cherchais des voies, des solutions. Les religions me demandaient de croire aveuglément à des choses invérifiables et qui me paraissaient à l’époque invraisemblables, d’autres voies prodiguaient des préceptes, des techniques, des prières, des mantras. Tout cela ne solutionnait en rien mon problème intérieur qui n’était autre qu’une soif de lumière, de compréhension, mais également une soif de liberté. A l’évidence, l’adolescent tourmenté que j’étais a « attiré » à lui celui qui allait répondre à son attente, celui qui allait l’aider et l’accompagner tout au long de son cheminement spirituel.        Je veux parler ici de mon « guide », Albert Vallé.




Beaucoup d’hommes et de femmes intrépides se lancent dans des aventures terrestres et en commencent une nouvelle dès que la précédente s’est achevée. C’est la preuve qu’il ne s’agissait pas de « l’Ultime Aventure », l’aventure avec un grand « A ».

Lorsque vous accomplissez « l’Aventure Intérieure », celle Spirituelle, vous savez que c’est        « Elle » et qu’il n’y en a pas de plus essentielle.


C’est à l’âge de dix-sept ans, par l’intermédiaire de mon père, qu’il me fût permis de rencontrer Albert Vallé. Est-ce le rayonnement de cet homme, le rayonnement du lieu, les mots qu’il employa, les sujets abordés qui répondaient enfin et de façon concrète à mes attentes? Cette entrevue fût un moment quasi irréel. Au sortir du premier entretien, je me trouvais comme hébété face à l’agitation de la rue. Mais je me sentais aussi léger que l’air, aérien et libre. Un voile épais, celui de mon mental venait de se déchirer. Un vaste espace en lequel s’engouffrait une incroyable énergie, venait de s’ouvrir en moi. Une joie immense me transportait littéralement. Trois jours plus tard, malheureusement, le « voile de l’ignorance » retombait sur mes yeux et j’errais à nouveau dans les marécages obscurs de mon mental et de mes tourments. Mais, je savais au fond de moi, qu’entrevoir la lumière était possible. Ce que j’avais pu expérimenter, « toucher du bout des doigts », le temps de cet entretien avec Albert Vallé, était une « aube naissante », les lueurs évanescentes de ce que certains appellent la « Vérité ». Enfin quelqu’un ne me demandait pas de faire des choses que je ne comprenais pas ou de croire à des histoires invraisemblables. Enfin quelqu’un me parlait lucidement de la Vie, et cela, je pouvais le vérifier par moi-même.


C’est cela la « Vérité », ce sont des aspects, des facultés, des Lois qui sont fondamentales à la Vie, à tout être vivant, à toute créature et que l’on peut voir, à l’évidence, en esprit, par soi-même.


Où cette personne allait-elle m’emmener au travers de ses discussions? Je ne le savais pas. Malgré cela, j’y allais, poussé par une intuition évidente qui me disait que le bon chemin était bien « Celui-là » ! J’y allais, certes, mais certainement pas avec les yeux fermés ou avec des œillères, c’était d’ailleurs là une chose nouvelle pour moi, être dans « l’Eveil » et garder les yeux ouverts. Albert Vallé me demandait sans cesse de porter mon attention et de bien observer tous les aspects qu’il abordait. J’avançais lentement, pas à pas, certes, mais dans la Lumière.


Tout au long de mes expériences humaines et sociales, ce sont les femmes qui ont véritablement fait mon éducation et non les hommes. Ces derniers ne faisaient que me renvoyer le reflet de ma propre image, alors que les femmes me confrontaient à des aspects « inconnus » et mystérieux, comme notamment les sentiments, la sensibilité. C’est au travers de mes expériences féminines que des choses m’ont interpelé, troublé, passionné, voire meurtri. Ce sont ces rencontres merveilleuses et troublantes qui ont éveillé en moi bien des émotions, mais aussi certains           « démons » restés cachés jusqu’alors. Ce sont ces confrontations intérieures qui ont servi de      « matière » et de « terrain » aux innombrables regards portés.


Je vois aujourd’hui l’aspect « masculin » avec plus de recul et de lucidité. Les hommes sont de nature intrépide, souvent prêts à se lancer dans d’incroyables aventures. C’est véritablement cet aspect qui les caractérise. Mais, sous l’emprise de leur mental égocentrique, ils sont aussi capables des pires cruautés. C’est lorsqu’enfin ils se tournent vers la Vie et le Divin, qu’ils ouvrent leur cœur et leur esprit, qu’ils deviennent des serviteurs puissants, capables d’exprimer beaucoup d’abnégation, d’altruisme et d’implication dans leurs actes.

Maîtriser le dragon de feu en soi. Photo J.P. Dunal


Les reproches que les hommes et les femmes se font les uns aux autres sont les effets de profondes frustrations inconscientes et du sentiment d’incomplétude présent dans les cœurs. Les accusations qu’ils se portent mutuellement, creusent un peu plus à chaque fois le fossé déjà existant. Si chacun d’entre eux faisait un travail de « Soi-Regard », mais aussi un travail de regard vers l’autre, c’est naturellement qu’ils se prendraient la main et s’épauleraient sur le chemin déjà bien difficile de la Vie. Les hommes et les femmes sont aux prises avec les mêmes maux, mais ceux-ci s’expriment sous des aspects différents. Ces maux sont de nature égocentrique et ont comme noyau central le « moi » et son cortège d’instincts, de désirs, de peurs et d’illusions sur la vie. Les hommes et les femmes mènent le même « combat », celui qui consiste à faire la lumière à l’intérieur de soi, à ouvrir son esprit et son cœur au monde, à la Vie.


Nous ne souffrons pas d’Amour ! L’Amour n’a pas d’opposé et se manifeste dans une dimension où il n’y a pas de division, pas de conflit, pas de raisonnement intellectuel, pas de polarité homme-femme. Nous souffrons d’instincts frustrés, du sentiment d’être dépossédé, d’égocentrisme, de peurs, de " moi meurtri ". Par ignorance, nous accusons les autres d’être la cause de nos souffrances, alors nous les faisons souffrir à notre tour. C’est un film sans fin.

Le travail, l’aspect matériel n’a jamais été pour moi un souci majeur.  J’ai toujours vécu de      « petits boulots », de petits jobs. Il est vrai que la conjoncture était favorable à l’époque et que l’on pouvait changer assez facilement d’activité mais, de toute évidence, « l’Essentiel » était ailleurs en ce qui me concernait. Je n’ai donc jamais pu m’impliquer vraiment dans ma vie sociale. La musique et le sport ont pendant une certaine période de ma vie créé des univers dans lesquels je pouvais m’évader et échapper un peu à la triste réalité humaine et sociale.


C’est à la mort de mon guide Spirituel, Albert Vallé, que l’écriture s’est imposée. Il m’apparut évident qu’il fallait transmettre au monde les messages précieux qu’il m’avait confiés, et partager également les fruits de mon propre travail. Aider les autres afin que les choses changent dans nos vies absurdes, ou tout du moins, aider ceux et celles qui sont susceptibles d’être touchés par le message. Telle était ma seule préoccupation lorsque je me suis lancé dans l’écriture du livre " La Voie du Soi-Regard. Eveil et Plénitude de l’ÊTRE. ". Toute ma vie est désormais tournée vers ce seul et unique but.

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La plénitude 

Dans le mot « Plénitude » il y a le mot « Plein », mais il y a également une notion de Paix, une notion de bien-être et de complétude. Être en Paix, pleinement, de façon complète et absolue.Vivre dans un bien-être profond et ne rien demander d’autre. Parfois, il nous arrive de vivre Cela, de façon inattendue, sans que nous n'en comprenions la cause, on se sent bien, en paix et c’est tout. Nous pensons alors: « Pourquoi ne pas vivre cela tout le temps ? ».


Nous vivons une véritable « Plénitude » lorsque la Paix est totale et profonde en nous, à tous les niveaux de notre être. C’est-à-dire, lorsque notre corps est détendu, lorsque nos pensées et notre mental sont calmes, lorsque nous sommes sans désirs, sans frustration, lorsque nous sommes sans émotion et surexcitation particulière, sans souci et sans préoccupation. Cela fait beaucoup me direz-vous ? La vie nous impose tellement d’épreuves susceptibles de nous contrarier, et notre mental, nos désirs, nos pensées sont si complexes. Tout est là, précisément, comment allons-nous appréhender les évènements difficiles de notre vie, vivre et affronter les tourments de notre mental ? Nous sommes sans véritable réponse et nous pensons finalement que tout cela est normal et que la vie est ainsi faite.

Pourtant notre sensibilité vit un malaise. Nous ressentons et éprouvons au fond de nous que quelque chose ne va pas, que notre mental est trop agité, voire même tyrannique. Cela est une évidence, les tensions et le stress ne sont pas naturels et notre corps physique nous en donne la preuve, il tombe malade lorsque nous dépassons certaines limites.


Remarquez bien ceci : lorsque nous vivons un moment de Paix profonde, de grande tranquillité intérieure, les relations avec le monde sont harmonieuses et agréables. Nous ne demandons rien, nous nous sentons bien dans notre corps. Notre sensibilité et notre esprit sont ouverts, à l’écoute et sensibles aux autres. La Paix intérieure est donc essentielle dans les relations que nous entretenons avec nos semblables, la Nature et l’Univers tout entier.


Être en Paix sous-entend être Libre à l’intérieur de soi. Cela veut dire ne plus être sollicité ou tyrannisé par des pensées, par le mental, par notre passé, par des sentiments ou bien encore par des pulsions, des instincts égocentriques qui exigent et nous imposent leurs volontés.


Le but n’est pas de trouver la Paix, Elle est déjà en nous. Le but est de comprendre ce qui empêche de stabiliser la Paix en soi, puis d’en écarter les causes.


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Les instants de vacuité, les moments de tranquillité où nous sommes en relation avec le monde, contempler le ciel, la mer et la nature dans une grande quiétude intérieure sont importants. Ils nous enseignent qu’au fond de nous réside une Paix naturelle et que la Plénitude qui émane d’Elle est tout aussi naturelle. La Paix est déjà en nous, au fond de nous. Nous allons apprendre à la découvrir, à l’apprécier, à l’aimer, à la stabiliser en nous. Comment ? En « Prenant Conscience » des éléments perturbateurs, ceux qui viennent troubler l’harmonie de notre royaume, de notre dimension intérieure. Voyez cette chose simple en vous, lorsque vous êtes heureux, spontanément heureux comme un enfant, libre de votre mental, alors vous êtes en Paix. Vous vivez un moment de Plénitude.


Lorsque parfois nous vivons des instants de grande Plénitude, nous nous sentons bien, nous ressentons l’harmonie et voyons, de toute évidence, que la Paix nous va naturellement bien. La Paix de l’Âme et de l’Esprit est possible. Si la Paix en nous est possible, alors la Paix dans le monde l’est également. C’est grâce à la Paix intérieure, simple et profonde, que nous serons heureux tous ensemble, une Paix qui ne demande rien à personne.


Soyons d’abord en Paix nous-mêmes et la Paix dans le monde viendra naturellement.


Il ne s’agit pas de chercher ou de trouver la Plénitude quelque part. La Plénitude n’est pas un objet qu’il faut acquérir. La Plénitude se manifeste naturellement lorsque nous ne sommes plus divisés ou en conflit en nous-mêmes, lorsque nous sommes tout simplement en Paix, à l’intérieur.


Comprendre, voir clairement en nous ce qui trouble et déstabilise la Paix, c’est cela dont il est question. Ce sont les projections du mental, les pensées, les images, les illusions, les désirs incessants, les frustrations, les excitations effrénées, les instincts égocentriques, les pulsions, le  « moi » et ses exigences, qui troublent la pérennité de la Paix. Ces phénomènes nous tyrannisent et tyrannisent l’humanité toute entière. Alors nous cherchons des solutions, des « trucs », des techniques, pour nous sortir de l’ornière, mais rien n’y fait, les troubles se répètent. Pourquoi cela ? Parce que nous ne voyons pas, nous ne comprenons pas clairement les causes. Parce que nous ne regardons pas là où les troubles naissent et apparaissent, c’est-à-dire en nous. Ce qui se passe dans le monde n’est que le reflet de ce qui passe en les individus eux-mêmes. Si un individu devient un être clair et lucide, alors il changera à l’intérieur et le monde changera autour de lui.


Voir clair en soi, prendre conscience, va permettre à l’esprit d’intégrer une lumière. C’est par le pouvoir d’une vue intérieure lucide que la Paix va se stabiliser dans le champ de l’Âme. De la même façon, un artisan qui maîtrise son ouvrage est lucide et tranquille face au travail qu’il doit accomplir, car il sait qu’il y a une lumière en lui, un savoir. Il sait que c’est « Elle », la Lumière de son savoir qui va lui permettre d’agir justement dans son travail. C’est le même processus en ce qui concerne notre dimension intérieure. Plus nous aurons de lumière en nous, plus nous serons tranquilles face aux évènements de la vie et plus nous vivrons dans la Plénitude.


Celui qui voit clair en la nature de la Vie, agit dans sa vie comme n’importe quel autre individu. Il vit toujours des expériences mais celles-ci sont en adéquation avec la nature de sa conscience. Il en est ainsi pour chacun d’entre nous, les évènements de notre vie sont directement liés à notre évolution et aux nécessités qui sont les nôtres. Un être éclairé peut très bien assumer un travail dans la société, fonder une famille, avoir des activités artistiques, sportives ou autres, ou bien vivre seul et se retirer du monde, mais les états de Paix et de liberté intérieure perdurent et restent stables en lui. Bien que certains évènements et autres émotions puissent parfois troubler sa conscience, la vision claire et lucide de son esprit a tôt fait de rétablir l’ordre et le calme.


Réaliser la paix du mental en nous est essentiel si nous voulons vivre pleinement « l’Instant Présent » et goûter sa puissance, la profonde plénitude qu’il instaure en soi.

Œuvre réalisée par Albert Vallé - Photo J.P. Dunal


Il faut bien discerner la Paix de l’Esprit et la Plénitude de l’Âme parfaitement stables d’un individu conscient, de la « plénitude relative » et provisoire que nous procurent les plaisirs sensoriels et les sentiments. Certes les sens nous procurent des plaisirs, et une fois assouvis, nous éprouvons une certaine « tranquillité », une certaine détente, mais ces effets ne sont en rien comparables à la profonde Plénitude éprouvée lorsque notre Esprit est véritablement en Paix.


Les plaisirs sont très éphémères et impliquent de nombreuses conditions, de plus il n’y a pas de plaisir sans l’objet du plaisir. Il va donc falloir s’employer à se procurer les objets, les personnes qui sont censées nous apporter du plaisir, ce qui en soi n’est déjà pas une mince affaire.


Les pulsions, les désirs exacerbent les instincts de possession en nous et les plaisirs maintiennent le corps dans un état de dépendance et sous tension. Les sentiments, les explications intellectuelles, les idées nous procurent également des plaisirs, et là encore la plénitude n’est que très relative et très instable. Les sentiments comme les idées sont susceptibles de changer et de se transformer à chaque instant, à la moindre contrariété, à la moindre anicroche. La Plénitude et la Paix intérieure sont des aspects qui appartiennent à une dimension qui est bien au-delà du mental humain « égocentré », je veux parler de la dimension de l’Unité.

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La plénitude libre et profonde de l’Âme ne cesse de s’étendre à l’infini et c’est ainsi qu’un rayonnement encore plus puissant et plus vaste peut se manifester en nous, nous l’appelons l’Amour, « l’Amour, libre de tout retour, inconditionnel et Universel ». Nous disons que l’Amour Divin crée une expansion de l’Âme, et également une expansion du corps physique, bien que non visible à l’œil, elle est perceptible pour celui ou celle qui vit l’expérience.

Il nous est difficile de concevoir que notre Conscience, notre Âme puissent s’élargir encore et encore, tant nous sommes identifiés au corps physique. Aussi nous pensons que nous sommes le corps physique et que nous sommes enfermés dans le périmètre étroit de nos limites corporelles. Mais lorsque l’Amour ou la Plénitude se manifestent véritablement en nous, nous savons, de toute évidence, que notre Être s’élargit et qu’il s’étend bien au-delà des limites de notre corps physique. C’est ce vaste espace de Paix, de Plénitude qui nous apporte du bonheur et nous rend heureux, tout simplement. Mais, comme il est dit dans les saintes écritures: « La Vérité n’est visible qu’en Esprit. ». Vous ne pouvez donc confirmer et être d’accord avec ce qui est dit ici qu’en vivant l’expérience, en voyant, en constatant les faits par vous-même, en Esprit.


Plus la lumière, plus la lucidité et le discernement de l’Esprit seront présents dans notre dimension intérieure et plus notre Âme sera en paix. Alors, tel un doux alizé venant des hautes sphères tropicales, la Plénitude viendra caresser de son souffle Divin chaque instant de notre vie.


La Paix, la Plénitude et l’Amour Universels ne demandent qu’à être partagés.

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La « Joie sans cause »

Les êtres humains ont perdu la Joie spontanée et libre de vivre chaque instant que leur offre la Vie. Je l’appelle, la « Joie sans cause », celle qu’expriment spontanément les enfants lorsqu’ils s’élancent en courant dans les jardins. Ils sont portés par l’énergie de leur Vital, par une Joie libre, enivrante et jaillissante. Cette Joie donne envie de crier joyeusement, de chanter, de prendre les arbres dans nos bras, mais aussi d’étreindre l’espace, le ciel et l’Univers tout entier.


La « Joie sans cause » est un élan vital qui traverse notre Âme dès lors qu’Elle est libre et dégagée de tout obstacle, du mental et de l’ego. Mais elle est également, de façon très subtile, l’expression d’un sentiment de gratitude, un « Merci infini » que l’on adresse à la Terre, à la Nature, à la Vie elle-même. Les jeunes enfants sont libres de tout soucis récurrent, libres de toute complexité mentale, la «Joie sans cause» s’exprime spontanément à travers eux. « Liberté intérieure » et « joie sans cause » sont indissociables.



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Les individus Pleinement Conscients sont libres en eux-mêmes et naturellement joyeux.


Pourquoi la vie n’est-elle pas une fête de chaque instant ? Ne doit-on pas se sentir léger, libre de toute pensée, libre du mental, pour être joyeux ?


Quel est ce phénomène de « poids », de « chape mentale », qui semble peser si lourd sur nos épaules au fur et à mesure que le temps passe ? N’est-ce pas un phénomène d’identification au mental, d’accumulation de pensées et de sentiments pesants qui crée cela ? Le « passé » pèse de tout son poids sur nos épaules et fait de nous des êtres « vieux ». « Moi j’ai fait tant de chosesdans ma vie ! », « Moi, j’ai fait ceci ! Moi, j’ai fait cela ! », « Moi, je suis ceci, moi, je suis cela ! », « Moi, je possède ceci ! Moi, je possède cela ! ». Plus nous nous « chargeons » psychologiquement et plus la Liberté et la joie nous échappent. Nous devenons, au fil du temps, de véritables « mulets » et nous portons tout notre passé sur nos dos.


A l’âge de soixante-quinze ans, Albert Vallé, mon guide spirituel, me disait souvent: « J’ai l’impression d’être né hier. ». Bien que son corps ait été usé et fatigué, en fin de vie, son Âme et son Esprit étaient aussi libres et spontanés que ceux des jeunes enfants.


Le mental, ainsi que nos pensées, créent un phénomène de «brumisateur» dans le champ de notre conscience. Les « brumes psychiques » teintent notre Esprit, notre Âme d’émotions, de sentiments et d’états d’âme en tous genres. C’est ainsi que nous perdons les qualités de limpidité et de clarté d’Esprit. Le Vital, lui, ne peut plus exprimer librement ses élans dynamiques et spontanés. La nature de nos pensées, ce à quoi nous pensons et comment nous pensons, ont des conséquences en nous et il est urgent que nous commencions à en étudier les effets afin de ne pas laisser toutes ces choses en suspend en nous.


Le mental a le pouvoir de garder en lui les « traces » des évènements de notre vie, mais il garde également nos pensées émises et nos idées sur la vie. Le mental est, en quelque sorte, un « disque dur » qui consigne et enregistre chaque seconde de notre vie, nous n’avons à faire aucun effort, c’est ainsi. Nous pouvons nous souvenir de ce que nous avons fait ou pensé il y a une heure, trois jours, voire plus.

Lorsque nous pensons de façon répétitive à un sujet particulier, les idées, les images, les sentiments s’épaississent dans le champ psychique et s’impriment fortement dans des circuits de mémoire. Cela crée des formes pensées qui se durcissent et qui, lorsqu’elles se manifestent en nous, s’imposent avec puissance. C’est ce phénomène psychique qui fait de nous des êtres mécanisés, complexes, égarés dans les méandres de leur mental. C’est à cause de nos pensées répétitives que les « formes pensées » et les circuits de mémoire emmagasinent beaucoup d’énergie et acquièrent une grande puissance.


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Nos sentiments peuvent être vécus de manière très différente en fonction de la façon dont nous les alimentons avec nos pensées. Soit ils sont légers et se dissipent facilement, soit ils sont lourds et denses. Alors, ils nous figent dans une épaisse « matière psychique », celle des sentiments, ne nous laissant plus aucun recul possible, aucune liberté vis-à-vis des gens ou des événements concernés. Il se produit un genre « d’enfermement psychologique » où nos idées se figent, des croutes de mémoire se forment. Nous érigeons les murs d’une prison mentale. Nous sommes pris dans un piège dont nous sommes nous-mêmes les concepteurs.


Bien souvent, lorsque nous sommes préoccupés par un sujet, nous y pensons beaucoup, afin de pouvoir solutionner notre problème, c’est tout du moins ce que nous croyons. Certes, nous pouvons, par des pensées, des réflexions intellectuelles, trouver certaines solutions, mais nous constatons très vite que plus nous y pensons et plus la notion de problème s’intensifie. De plus, les solutions trouvées ne répondent pas de façon créative et véritablement intelligente. Ce sont des réponses préconçues, des réflexions issues de notre conditionnement, de notre passé qui découlent de nos pensées ressassées.


Nous voyons ici, de façon évidente, que nous avons le pouvoir d’amplifier et d’intensifier nos sentiments, nos idées, nos projections, nos problèmes simplement en y pensant. Les pensées échafaudent et construisent de véritables structures psychiques mentales et celles-ci vibrent, se nourrissent et ne peuvent exister que par l’énergie et les vibrations que produisent nos pensées. C’est la raison pour laquelle plus on pense, plus elles prennent de la puissance. En étudiant bien les phénomènes des « ondes vibratoires » et ceux du « rayonnement » en nous, nous comprendrons clairement un jour comment nous sommes influencés et comment nous perdons notre « Liberté intérieure » à cause de ces phénomènes vibratoires. Notre impuissance face à ces phénomènes ne vient que de notre ignorance et de notre manque de clarté intérieure.


Notre conditionnement, les idées que l’on nous a inculquées, nos croyances agissent en nous telles des « forces obscures », sous forme d’impulsions, de réactions. C’est à cause de ces champs de « forces psychiques » qui s’opposent et s’affrontent que nous vivons des conflits, des souffrances. Nous voyons, nous jugeons et définissons le monde autour de nous sous l’influence de ces « forces obscures ».Nous perdons alors notre spontanéité naturelle, notre joie enfantine à cause de ce phénomène.


Les idées et les concepts : univers de l’invisible et de l’abstrait. Photo J.P. Dunal

Le mental ne doit pas être un dictateur, mais un outil à notre service, au service de la Conscience, un outil au service de la Vie !

On dit que les humains sont des « êtres pensants ». Chaque individu devra, un jour ou l’autre, affronter son mental, comprendre sa nature, ses pouvoirs, ses limites, ses pièges. Pourquoi cela? Afin de le maîtriser, afin de le dépasser et de ne plus le subir. Nous n’avons pas à subir notre mental, nos pensées, notre monde imaginaire. Le mental doit être un outil et non un dictateur. C’est, de toute évidence, un « Passage obligé » pour les êtres pensants que nous sommes si nous voulons découvrir la dimension au-delà du mental, Celle que certains appellent le plan de « l’Unité » ou bien encore la « Présence Divine ».

Avez-vous déjà vécu des instants de réelle liberté au cours desquels aucune pensée, aucun sujet particulier, aucun jugement ne s’imposeà vous ? Un flot d’énergie libre et continu semble traverser votre corps; l’espace et le ciel semblent alors s’élargir encore et encore. Le monde extérieur et votre dimension intérieure ne font plus qu’UN. Aucun obstacle, aucun nuage mental ne vient perturber la pureté de l’instant. Pouvons-nous vivre la seconde présente en totale  liberté ? Bien évidemment nous le pouvons. La Liberté et la Joie ne sont-elles pas indissociables l’une de l’autre ?

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C’est dans le champ d’une Conscience sans nuage, sans conflit, aussi pure et vaste que le ciel des hautes montagnes, sans aucune notion de temps, sans plus aucun lien avec le « passé », que nous sommes réellement en relation avec l’Univers et ses éléments. Alors nous vivons le  « Maintenant immédiat », portés par l’incroyable puissance de la Nature, par l’évidence de notre lien profond avec Elle. Nous vivons Cela en étant conscients du « TOUT », mais sans que nous n’y pensions. Ce « lien évident et profond » est l’Essence même de la Vie, l’Essence Divine perçue comme fondamentale à tout être vivant, à toute créature de la Nature. Les visages que l’on croise, même s’ils sont ceux de parfaits inconnus, sont un véritable enchantement. Alors nous sommes dans le rayonnement de la « Joie sans cause ».

La seule cause que nous puissions trouver à la « Joie sans cause », c’est le simple fait d’être, d’exister, libre, en relation harmonieuse avec le monde, l’Univers, le Cosmos et le Soleil.

Jean-Pierre Dunal

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Proposé par A.B. (professeur de philosophie) : Le défi du vivre ensemble


Prendre conscience des dysfonctionnements qui surgissent, au quotidien, dans nos relations n’a rien en soi de négatif, ce sont autant d’occasions que la vie nous donne pour opérer cette conversion du regard et apprendre à mieux nous connaître nous-mêmes.

Il nous arrive parfois de nous plaindre du mauvais comportement de telle ou telle personne, d’incriminer un autre d’être la cause de nos souffrances et de nos malheurs en perdant de vue que tout ce que nous vivons comme une menace extérieure est, en réalité, toujours vécu dans le champ de notre conscience. C'est toujours en nous que nous faisons l’expérience d’autrui. Celui-ci est tout au plus l’élément déclencheur accidentel et ponctuel de ce que nous ressentons en nous.

Vivre ensemble est un défi insurmontable tant que nous faisons d’autrui la source de nos problèmes et que nous nous complaisons dans l’ignorance de nous-mêmes. La rencontre avec l’autre nous rappelle à cette réalité-là, il est un miroir dans lequel se réfléchit notre propre image et qui nous révèle nos parts d’ombre et de lumière, nos faiblesses et nos forces. Qu’il soit notre ami ou un parfait inconnu, par le dialogue qui s’amorce entre lui et nous, il nous somme de répondre à ses questions.

Vivre avec ses semblables est souvent une mise à l’épreuve qui réveille en nous nos propres peurs, nos contradictions et nos désirs. Ce qui fait obstacle à une relation sincère et enrichissante avec nos semblables peut s’expliquer par des conditionnements culturels, historiques et confessionnels dont nous n’avons pas toujours conscience.


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Ce sont nos semblables qui, volontairement ou non, nous font grandir spirituellement en nous bousculant dans nos fausses certitudes, en nous arrachant à notre égoïsme naturel et, par là même, en nous obligeant à reconnaître et à remédier à nos dysfonctionnements.

Vivre ensemble est surtout un défi pour notre ego narcissique qui se rebelle pour maintenir son existence illusoire lorsqu’il est menacé dans l’image qu’il se fait de lui-même. Le regard intérieur, libre de tout mouvement, opéré dans le silence de la méditation, apprend à ne plus s’identifier à ses pensées, à ses émotions et à son histoire personnelle. Nous avons donc aussi besoin de ces moments de solitude et de recueillement pour retrouver une paix intérieure qui rejaillira sur la qualité de nos relations sociales. Dans le dialogue de l’Alcibiade, Platon souligne combien cette capacité de l’âme à « se regarder soi-même » nous apparente au Divin.

Si vivre ensemble a toujours constitué un défi pour les hommes, qu’elles que soient les sociétés et les époques où ils vécurent, il est légitime de s’interroger sur le trait saillant du défi auquel sont confrontées les sociétés contemporaines. Pourquoi pouvons-nous dire que le « vivre ensemble » aujourd’hui, se trouve dans une situation inédite au regard de l’histoire humaine connue ?

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Nous vivons dans des sociétés dont la caractéristique dominante est la place que prennent les nouvelles technologies dans notre quotidien. Notre environnement quotidien est saturé par la présence d’appareils et de gadgets techniques qui font écran à notre rapport à la nature et à l’autre. Sous l’impulsion des innovations technologiques et de leur utilisation sociale, que cela soit dans le milieu professionnel ou familiale, le travail et les relations humaines sont de plus en plus dématérialisées.

Tous les jours nous faisons l’expérience de l’efficacité et des avantages qui résultent du progrès technique mais nous ne réalisons pas toujours combien il s’accompagne de nouvelles formes d’aliénations et d’addictions. Nous vivons de plus en plus dans une bulle artificielle et virtuelle où la réalité des contacts physiques avec l’autre se perd. Le nombre d’heures que nous passons au téléphone portable, devant notre écran de télévision ou d’ordinateur lorsque nous naviguons sur internet, affecte irrémédiablement la qualité de nos relations humaines et transforme profondément le vivre ensemble en effaçant les frontières qui séparaient jusqu’alors la vie privée de la vie publique, le travail du temps libre.

Les nouvelles technologies de communication font preuve d’une efficacité redoutable. Alors qu’elles sont censées rapprocher les hommes en facilitant leurs échanges grâce à la rapidité de la circulation des informations, elles en viennent souvent à tisser des relations superficielles, impersonnelles et virtuelles. Par ailleurs, elles ont tendance à envahir tous les aspects de notre vie personnelle au point qu’il est de plus en plus difficile de trouver du temps libre et de l’espace pour soi indispensable à notre équilibre personnel et à la qualité des relations que nous entretenons avec nos semblables.

Relever le défi de vivre ensemble, c’est aussi relever le défi de se regarder soi-même pour se détacher des sollicitations extérieures et des identifications qui font obstacle à la compréhension de notre véritable Être. L’inscription énigmatique sur le front du temple de Delphes:« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux » retentit encore aujourd’hui dans nos consciences comme une sagesse universelle donnant une clé pour relever le défi de vivre ensemble.

A.B.


Photo Jeff


Réponse de Jean-Pierre Dunal :

La Vie nous a offert la chance de converser ensemble quelque fois et je pense que bien d’autres discussions nous attendent. Une discussion n’est pas qu’un échange de mots, c’est également un « vivre ensemble », un instant de vie partagé avec tout ce que cela implique dans l’être de chacun. Même si le « vivre ensemble » occasionne parfois de la « Souffrance », des conflits, de toute évidence nous avons beaucoup à apprendre de ces expériences. Le « vivre ensemble» conduit immanquablement celui ou celle qui désire aller au bout de l’expérience humaine à aborder et à étudier ce qu’il y a de plus profond en lui, c’est-à-dire, la Vie elle-même, la Vie telle qu’Elle est dans sa nature. C’est au cours de cette aventure intérieure que le chercheur découvrira la « Source » dont il émane, « l’Être Réel ».

En voyant, en nous, avec plus de clarté, nous nous comprendrons mieux les uns les autres ainsi que l’Univers dans lequel nous évoluons. C’est alors que les êtres se rapprocheront naturellement les uns des autres et que l’harmonie s’établira au sein de l’humanité.